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EGO Christinegio
1 novembre 2014

COUPER LES CHEVEUX EN QUATRE

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Miss KEEP MOVING FORWARD publie sur son blog cette maxime  :

UNE VRAIE PREUVE DE MATURITE :

QUAND UNE PERSONNE VOUS BLESSE,

ESSAYEZ DE COMPRENDRE SA SITUATION,

AU LIEU D'ESSAYER DE LA BLESSER A VOTRE TOUR.

 

Et là, c'est le feu de brousailles.... Ca s'embrase... Je lis je relis. Sensation que quelque chose d'important se joue là pour moi. Le petit vélo dans ma tête se met en route. J'épluche les légumes, cette phrase tourne, je lis, cette phrase tourne, je parle, cette phrase tourne. Ca achoppe. Je me tourne vers Isabelle Padovani, la druidesse de la communication non-violente. Mais sa parole est trop claire pour ce truc qui fouille, qui leitmotive, qui creuse, qui s'obstine. Je perds pied avec obsession.

Et puis, clac, lumière. Cette phrase me met en ligne directe avec mes blessures d'enfance les plus tenaces en lien avec l'estime de soi. Ces blessures (je précise exclusivement les miennes, celles qui  sont restées pour que je puisse grandir) sont des phrases telles que :

- ne fais pas de bruit tu vas réveiller ton père qui est tellement fatigué qu'il doit faire la sieste. Tu es une grande fille maintenant.

- ne me dis pas ça cela me fait tellement mal moi qui suis si malheureuse. Je t'aime beaucoup quand tu me dis des choses qui me font plaisir.

- arrête de chanter j'ai tellement la migraine déjà. Et puis tu chantes tellement mal.

Moi, je me souviens de ça. Et dans ces affaires, la seule personne qui était blessée c'était moi. Comme une bonne petite fille, j'avais décidé de ne jamais blesser l'autre, qui l'était déjà suffisamment. Et je la mettais en veilleuse. Pire, je me suis mise à me mettre à la place de l'autre. Trop fort. La cerise sur le gâteau. Suppositions par ci suppositions par là. Oh, my god, j'ai même failli m'éteindre... Heureusement, ma souffrance veillait, ma spontanéité aussi.

Et Picasso est entré dans ma vie. Tout me convenait chez lui, sa période bleue, sa période rose, le cubisme, son regard et son dress code. Il a une façon de s'habiller très cool et même quand il est chemise ouverte et short, c'est un roi. J'ai décidé que j'étais une femme qu'il pourrait aimer (je vous rassure sur mon état mental : je ne me suis jamais prise pour Picasso !). Picasso s'est mis à m'aimer très fort et j'en ai profité.  J'ai commencé par me dire : "Que ferait Picasso, dans cette situation ?". Et, là j'ai pris de l'assurance pour finalement arriver au JE. J'ai quitté Picasso, je me suis retrouvée et je me suis mise à m'aimer beaucoup. 

Merci Picasso !

Alors, je dis tout de go :

Je ne suis pas mature

Je suis incapable de faire l'effort d'essayer de comprendre l'autre. Cela me paraît tellement vain !

Merci miss Keep Moving Forward !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
C
TOUT EST BIEN...
K
Ces phrases j'appelle ça du désamour... et à mes yeux, c'est ce qu'il y a de pire... <br /> <br /> Je crois qu'il est important de prendre en compte l'étendue de nos blessures, de pouvoir dire J'ai été blessée ou Je suis blessée. C'est tellement légitime et sain. Mais que faire ensuite? Je parlais de la suite à donner dans ce billet... Ne pas en rajouter...
C
C'est une histoire d'amour.... post à suivre
M
C'est drôle tout de même, il n'y a pas longtemps j'ai, au cours de mes balades sur le net, visité un autre blog où la blogueuse disait "ne pas supporter les barbouillages de ce monsieur". Elle parlait de Picasso. Barbouillages... le mot m'a un peu laissé perplexe (c'est peu dire :-) Et ici, il devient presque une histoire d'amour.
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