Épuisement des en-cours... bricolage.
"Tiens, je mets ça de côté, un jour je ferai...". Ce jour, c'est maintenant ! Petit à petit, j'épuise les en-cours, les "ce qu'il me reste à faire". Ce qui s'entasse sans que l'on y prenne garde et qui alourdit vers la fin.
Étrange sensation de place nette, de satisfaction profonde. Ça respire. Chaque projet est traité. Régularité. Légèreté.
Une des dernières petites choses que j'avais à rénover.
Le fermoir de ce sac était d'un doré passé et tout abîmé. J'ai poncé et repeint.
J'ai aussi changé le tissu intérieur. Le brocanteur qui me l'a vendu pour 2 euros m'avait précisé qu'il avait trouvé dedans de l'or dentaire. Pouac ! Je l'ai laissé longtemps dehors ouvert. Chaque fois que je regardais ce sac, je repensais au film de Roman Polanski Le locataire, quand le locataire trouve des dents dans un trou du mur. Glauque !
J'ai choisi un tissu uni bleu comme l'espace du ciel pour donner de l'oxygène, pour le libérer éventuellement de paroles baveuses !