PRATIQUER LE CHARLISME AU QUOTIDIEN

Je n'étais pas dans les regroupements des 10 et 11 janvier derniers. Actes manqués : j'ai loupé le jour. Un évènement a changé ma vie intérieure le 9 janvier : il s'en est fallu d'une fraction de seconde et de mes anges gardiens pour que je ne me fasse pas écrabouillée par un busway. Je me sentais moulue et bien fragile. Flirt avec la mort  !

Mais, sur le plan de la conscience, un grand changement. Affirmer minute après minute, ce que je suis et ce que je pense. Il y a urgence !

Parce que je ne sais pas vous, mais moi je suis super fortiche pour l'escamotage. L'escamotage c'est :

- j'entends, je vois, je sens

- ma petite voix intérieure me suggère quelque chose de  cohérent et de juste

- une autre voix arrive par dessus et dit : "stop, t'es pas folle, oublie et assieds-toi dessus."

- je serre les mâchoires pour que la première pensée vivante et puissante ne s'échappe pas et jour après jour, ce sont des multitudes d'escamotage qui appuient sur la vie.

Maintenant je milite et je pratique assidûment le charlisme !

Dans la pratique :

A - Ma fille va chez le dentiste pour une visite de contrôle et un détartrage. Pour 20 minutes de soins : la note est 60 euros !

Je prends mon téléphone pour appeler :

1 j'annule mon rendez vous à venir pour contrôle

2 j'explique pourquoi calmement  :

- la note est beaucoup trop élevée : il paraît que c'est parce qu'elle avait vraiment beaucoup de tartre (!) donc on lui a compté un demi-détartrage en plus et on lui a fait une radiographie (!).

- je vais prendre rendez vous chez un autre praticien qui pratique des soins en tenant compte de la personne globale, pour mordre la vie à pleines dents ! ceci sera une autre aventure.

La secrétaire a été on ne peut plus aimable et m'a souhaité le meilleur ! Action juste.

B - Mon ostéopathe préféré (un homme des plus talentueux) m'a collé des patches anti-douleurs la dernière fois et m'a demandé d'en commander pour les lui restituer au prochain rendez-vous ! Là, superbe escamotage : je réponds "oui, oui" alors que je savais que je n'acheterai pas de patches. C'est quelque chose qui ne me correspond pas ; je fonctionne au subtil (les médocs, les patches, le niveau grossier c'est pas mon kif ! on ne se refait pas !)

Rentrée chez moi, je cogite, je cogite et puis finalement je téléphone pour lui expliquer clairement que ses patches est, bé, c'est pertes et profits pour lui,  petit père ! En même temps, 2 malheureux patches ne vont pas lui grever ses bénéfices. Enfin, j'espère pour lui.

Que tout cela est libératoire ! Quand il s'agit de mon corps, je me défends bec et ongles ! Je suis motivée !