Heureuses comme Ulysse - Santorin 2.
Si on part, c'est pour aller à la mer, sinon c'est pas la peine. La plage, c'est l'enfance. Le plaisir c'est mettre les maillots dans la valise parce qu'on sait qu'on va se baigner. Pas la peine d'en savoir plus. Il faut aussi pouvoir y aller à pied pour profiter. Les chemins qui mènent à la mer sont pleins de promesses.
Et à Santorin, il y a beaucoup de plages : des noires mais aussi une rouge et une blanche.
Dès le premier jour, nous voulons aller à Kamari, en longeant la plage. A l'accueil de l'hôtel, la jeune fille nous fait de grands gestes et nous dit "right". Au bout du chemin, arrivées sur le sable, l'une a compris que c'était d'un côté et l'autre à l'opposé. Raison est donnée à la plus jeune qui comprend bien l'anglais. Mais, elle a perdu. Nous nous sommes retrouvées à Monolithos. A Monolithos, il n'y a pas de boutique et pas de touriste. Nous avons joué avec une villa abandonnée.
Sur la plage blanche, en continuant, après la plage rouge, nous avons ri, grâce à deux cailloux. Malicieuses et légères.