Les dernières aubergines, regard vers l'Italie.
Alter, en lisant mon post d'hier, se permet une remarque...
"Tu sais, mon amie Cathy cuisinait très bien les aubergines comme des cèpes, avec de l'ail et du persil." Là, arrêt sur image, mon sang ne fait qu'un tour, la moutarde me monte au nez, je suffoque... J'ai bien entendu, il me parle bien de Cathy S., celle qu'il a failli épouser pour faire plaisir à ses parents, celle-là même cuisine mieux que moââââ les aubergines...
Justement, il me reste 2 aubergines. Il va voir ce qu'il va voir !
Là, je suis aux taquets et je réfléchis. Car moi, les aubergines cuites à l'huile, j'aime pas les faire : c'est comme une friture. D'un coup : Eurêka ! Je les coupe en tranches fines dans le sens de la longueur. Je les fais cuire à la vapeur un quart d'heure. Puis je les passe à la poêle avec un peu d'huile d'olive. Je rajoute persil et ail, sel. Résultat au delà de mes espérances.
Sur ma lancée, je fais cuire une polenta dans une infusion de romarin et j'ouvre un pot de sauce tomate.
Magnifique, un dîner de princes : challenge réussi - aubergines moelleuses, d'une texture parfaite, presque comme des cèpes. Cathy S. est vaincue, enfin sur le moment. Je reste vigilante, j'ai acheté ce matin 4 aubergines violettes et joufflues. Je ne m'endors pas sur mes lauriers.