Chiner à vélo.
Partir chiner à vélo est de l'inconscience pure... Ce matin, pas d'autre solution que de revenir à pied en poussant le vélo. Impossible de monter dessus sous peine de voir tout se casser la figure, moi avec. Exactement 1,2 km. Heureusement, c'est pas loin.
- dans le panier :
* un joli pull caroll bleu marine avec un joli jacquard
* un support en béton à éprouvettes, avec ses éprouvettes
- sur le porte-bagage :
* 2 cadres encombrants et lourds et plutôt en équilibre.
J'ai profité de cette promenade forcée, appliquée et lente pour relaxer mon corps. Je ne pouvais pas me hâter sous peine de faire tomber mon précieux chargement. J'ai donc :
- bien déroulé mes jambes : chevilles, genoux bien souples
- allongé ma colonne vertébrale et tenu ma nuque bien étirée,
- relâché mes épaules et mon visage,
- décrispé mes bras pour ne pas les fatiguer alors qu'ils tenaient solidement le guidon.
Suivant une route assez passante avec des voitures bruyantes, j'ai essayé de reconnecter le silence intérieur pour ne pas être gênée par le bruit extérieur. Tout en respirant et en regardant les jolis jardins et les belles maisons.
A peine le temps de dire ouf ! j'étais déjà rendue (comme ils disent ici ).