Faire ou ne pas faire.
Dîner entre amis. Nous évoquons la vieillesse et la mort, sujets de saison (eh oui ! il n'y a pas que la citrouille à creuser).
Je dis que je pense la vieillesse comme une période à vivre en toute conscience, avec sérénité. J'espère ne pas me laisser influencer par la société qui dénigre cette période, voulant la gommer et faire comme si elle n'existait pas. La mort arrive en toute logique comme l'on a vécu. Nous mourrons comme avons vécu chacun.
J'écoute mon amie me répondre et m'expliquer que son père décédé a eu une vie exemplaire. Une profession épanouissante qu'il adorait. Un couple et une famille des plus réussis. Des amis en grand nombre. Une belle énergie. Or, il est mort avec une démence sénile, dans de grandes souffrances. Elle a vécu ces évènements comme une grande injustice.
Je la laisse exprimer son chagrin et sa colère. J'entends ma fille dire spontanément :
"Il n'a peut-être pas fait ce qu'il avait vraiment à faire."
Stupéfaction générale. Mon amie redouble de colère. Je me tais toujours mais cette phrase pleine de maturité est comme un cadeau.
Est-ce que moi, je fais ce que j'ai à faire ?
Faisons nous ce que nous avons à faire ?
Ces derniers jours, j'ai :
- beaucoup dormi.
- fait des photos
https://klatschsite.wordpress.com/
- planté des chrysanthèmes et rempoté mes amaryllis.
La question reste posée !